Un Dicton dicte-t-il le ton?

Un Dicton dicte le ton?

 

Un dicton dicte-t-il le ton de notre futur ? Et si nous prenions conscience de ces dictons « figés » pour s’en libérer ?

Ces vieux dictons qui se transmettent de génération en génération font partis de nos traditions.

Nous nous identifions à ces dictons, en quelque sorte, pour nourrir notre besoin d’appartenance à un groupe, à une famille, à un collectif, à une communauté, à une catégorie socio-professionnelle, à un genre…

Ce sentiment d’appartenance nous rassure, il nous donne l’impression d’être reconnu et nous procure une sensation de sécurité.

Nous nous accrochons à ces traditions dans un désir de les perpétuer car elles nous donnent la sensation d’être moins seuls.

Cette fameuse Unité que nous venons travailler sur Terre en étant un UN, tout en appartenant à un TOUT, parmi des milliers d’êtres vivants.

Tout un programme ou du moins tout un chemin pour y parvenir !

 

Qu’est-ce qu’un dicton, une légende ou une tradition ?

Quand nous nous penchons sur la définition littérale du dicton, il s’agit d’une expression proverbiale « figée ».

Il exprime le plus souvent une vérité d’expérience ou un conseil de sagesse pratique et/ou populaire.

Dans les lois de L’Univers où tout est vibration ; cette définition va à l’encontre de ce principe de mouvement, de changement et d’évolution ; si nous considérons qu’il s’agit d’une vérité figée.

Il est intéressant de nous demander si une sagesse acquise, il y a des milliers d’années, est toujours d’actualité aujourd’hui.

Est-ce si important de la perpétuer encore à l’heure actuelle, alors que tant de changements sont survenus depuis ?

Un dicton dicte inconsciemment un conseil pour guider, orienter « l’humain » dans ses choix.

Un dicton reste une manière de faire véhiculer une croyance qui a pris naissance sur une « vérité » potentielle dont nous ne pouvons avoir la preuve aujourd’hui.

Mais une vérité pour quelqu’un n’est pas forcément une vérité pour un autre.

 

Une vérité, la vérité ou sa propre vérité ?

Vous allez me dire non, mais là nous pouvons aller très loin dans le débat sur les vérités et la vérité !

J’avoue, je ne m’attarderai pas longtemps sur le sujet de la vérité.

Mais il me vient juste l’envie de vous partager cette phrase qu’une personne a semé sur mon chemin : « De la Liberté nait l’Amour, de l’Amour nait la vérité. »

Je vous laisse méditer dessus si vous le souhaitez, telle est votre liberté.

Cette phrase a pris tout son sens en moi.  Je ressens que tout est dit, la seule vérité à mes yeux c’est l’AMOUR.

L’Amour avec un grand A. Cet amour inconditionnel qui ne juge pas, qui n’attend pas, qui n’enferme pas, qui EST tout simplement.

D’ailleurs plus qu’une affaire de vérité, je crois plutôt aux vibrations que possèdent les mots, les paroles, les êtres, les lieux sur nous.

Les vibrations que nous ressentons dans notre corps face à certaines personnes, dans certaines situations, dans certains lieux ne s’expliquent pas.

Pour moi, la vérité se ressent au plus profond de nous à travers ces vibrations.

Les mots ne peuvent pas toujours exprimer la vérité de l’Amour… et c’est dans cet aspect que réside toutes les difficultés que rencontrent l’être humain dans ses relations aux autres.

C’est dans notre « for » ou « fort » intérieur que se trouve nos propres clés. Notre temple intérieur recèle les trait-s-or de notre âme.

Bon je m’éloigne un peu de mon sujet de départ.

 

Le dicton des 7 épis de blés

Mon intention de départ était de vous écrire un article sur un dicton qui se transmet au sein de ma famille dans cette incarnation.

Dans ma famille, la tradition veut « qu’il est de notre devoir » de ramasser 7 épis de blé le 21 Juin jour de « l’été » de chaque année pour ne pas « manquer » d’argent toute l’année.

Ce dicton était tellement bien ancré dans mes cellules et mes pensées, que je n’ai jamais remis en question cette « vérité » acquise, apprise et transmise.

Je ne m’étais jamais vraiment penchée sur ce « dicton » pour tout vous avouer.
Mais après avoir fait quelques recherches, j’ai appris qu’il s’agit d’une légende qui a traversé des siècles, et figurez-vous qu’il existe plusieurs versions.

Le dicton dit bien qu’il faut ramasser 7 épis de blés pour avoir des sous, du pain, du bonheur, du travail ou de la prospérité toute l’année.

Certains préconisent de ramasser ces 7 épis de blé le jour de la Saint Jean soit le 24 juin pour le solstice d’été.

D’autres récits mentionnent que les 7 épis de blé doivent être ramassés le 7ème jour du 7ème mois à la 7ème heure.

Je trouve cela amusant, tous ces 7, étant très sensible aux vibrations des nombres, et utilisant la Numérologie sacrée pour accompagner les personnes à mieux se connaître.

 

Le poids d’un dicton familial

Depuis petite, il m’a été transmis que nous devions impérativement ramasser ces 7 épis de blé le 21 Juin précisément, et de les accrocher dans notre maison pour « ne pas manquer d’argent toute l’année ».

Comment ne pas vous cacher qu’un dicton familial « exposé » de cette manière, ne peut que véhiculer des fausses croyances et/ou des peurs en lien avec le manque et l’argent.

Je ne vais pas vous parler du karma familial dans cette article, mais nous naissons tous avec un karma et des dettes karmiques à régler dans différents domaines (argent, couple, travail, santé…).

Prendre conscience de notre karma est une étape importante pour pouvoir travailler dessus et le libérer, surtout s’en libérer.

Dans les lois de L’Univers, nous savons aussi que le verbe est créateur.

Alors comment ne pas créer une peur du manque lorsque dans la tournure de cette légende, sociétale et familiale, est véhiculé le verbe « manquer ».

Je me rends compte à quel point le pouvoir des mots est autant créateur que limitant.

Aujourd’hui, je prends conscience du poids de ces dictons sur nous et nos futures générations.

Et si nous prenions le temps d’observer le poids des mots et l’héritage familial que nous transmettons à nos enfants.

Nous ne pouvons plus continuer aveuglement de nourrir des peurs et des paradigmes sous prétexte que « cela appartient à l’identité de la famille ».

 

Prendre conscience de son karma familial

Nous naissons dans une famille que notre âme a choisie pour libérer un karma familial, mais aussi pour se libérer d’un karma personnel avec certaines personnes de cette famille.

Parfois ce karma familial va être en lien avec l’argent, parce que la misère a été vécue, subie et transmise dans les vies passées par les ancêtres.

Dans ce dicton que je vous cite, il est question du karma lié au manque; mais il existe des karmas familiaux en lien avec la maltraitance, le viol, l’inceste, la délation, le vol, la fraude, le profit, l’avortement, la perte d’enfant…

Je suis navrée de vous dire cela, mais nous naissons tous avec du karma à libérer.

Notre âme a choisi de venir expérimenter dans la matière des évènements, des situations, des personnes pour prendre conscience et s’élever.

Parfois, ce qui est plus difficile à comprendre c’est que notre génération n’a pas connu dans cette vie le viol par exemple, mais la lignée familiale porte les mémoires. Et les nouvelles générations viennent libérer ces mémoires.

D’où l’apparition aujourd’hui de nouvelles problématiques, que la science et le mental ne comprennent pas, et pour lesquelles ils ne trouvent aucune explication cartésienne.

Parfois l’utérus d’une jeune fille porte la cicatrice karmique de toute une lignée de femmes de sa famille avant elle.

Bon je m’écarte encore du sujet de ma fameuse légende des 7 épis de blé.

 

Prendre conscience du poids des mots pour reformuler

Le « il faut » nous empêche complétement de penser par nous-même, en tant qu’enfant nous nous disons: « si je ne le fais pas c’est catastrophique ».

Et si nous commencions par changer cette programmation inconsciente et automatisée.

Si nous prenions conscience de toutes ces injonctions et ces obligations que nous nous infligeons, et qui modèlent nos façons de penser, de croire, d’agir et de créer.

Chaque pensée est créatrice et j’attire à moi ce que je vibre.

Si je vibre en moi uniquement des obligations auxquelles je m’identifie sans les remettre en question, je ne fais que suivre et obéir à des règles définies par une matrice collective.

Mais si à partir de maintenant, je décide de mettre de la conscience dans ce que je fais, ce que je dis, ce que je véhicule, ce que je transmets aux autres en « mon âme et conscience ». Alors j’arrête certains cycles karmiques qui se rejouent depuis des décennies.

 

La liberté de choisir en conscience

Alors, si et seulement si, je le souhaite, je peux cueillir mes 7 épis de blé en toute liberté le jour qui me convient.

Je peux également poser l’intention de ramasser ces 7 épis de blé (ou plus que 7 d’ailleurs pourquoi pas ?) pour « attirer à moi l’abondance et le bonheur dans tous les domaines de ma vie ».

(Voici une reformulation possible du dicton avec des vibrations plus hautes, mais il ne s’agit là, que d’une suggestion)

Attention, cet acte que je pose dans la matière (ou l’âme à tiers) n’appartient qu’à moi.

Et à tout moment, je peux choisir de ne pas me connecter à un égrégore de manque qui fait référence à des périodes de guerre où la famine dominait…

 

Vous l’aurez compris la question n’est pas de perpétuer ou non un dicton, mais bien de mettre de la conscience dessus pour ne pas en faire une croyance « figée ».

Faire quelque chose dans la matière ou « l’âme à tiers » qui vibre en nous et non à un tiers.

Poser un acte qui soit dénué de toute peur quelle qu’elle soit.

Je ne pose à travers cet article que l’intention de semer une prise de conscience chez vous et sur chacun de vos actes.

Ce qui compte pour moi c’est que vous vous sentiez en accord avec vous-même, aligné à qui vous êtes véritablement et à votre chemin de vie.

Faire en sorte que chacun de nos gestes, nos actes, nos paroles soient faites en conscience avec les valeurs les plus hautes qui puissent exister sur Terre : l’amour, la foi, l’harmonie, la paix, la gratitude, l’abondance, la joie, la confiance…

La liste est longue mais je vais m’arrêter là, car cela laisserait une petite impression de dictée pour terminer un article sur le dicton.