Avoir « l’essentiel » ou prendre conscience de son « essence ciel » ?

 

Est-ce que la recherche de notre essentiel ne correspond pas à la prise de conscience de notre "essence du ciel"?

 

Est-ce que la recherche de notre « essentiel » ne se résume pas à prendre conscience de notre « essence du ciel »?

Je ne pouvais commencer ce nouvel article sans cette célèbre citation du Petit Prince, qui résume tout sur l’ESSENTIEL.

 

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » (Antoine de St Exupéry)

 

L’essentiel ne se touche pas, il se ressent en fermant les yeux. Cette « essence » du ciel s’éprouve avec le cœur, les mots ne peuvent la décrire.

 

Et d’après toi, quel est ton essentiel ? Quelle est ton essence ? Qu’est-ce qui te nourrit, qui t’aide à avancer, à te lever chaque jour avec envie, avec curiosité et détermination ?

Connais-tu ta nature profonde ? As-tu déjà pris le temps de plonger au fond de toi, dans ton essentiel ?

Si nous devions perdre toute notre essence pour prendre conscience de notre essentiel, et comprendre que notre essence se trouve dans le ciel. 

L « essence du ciel » : le carburant de l’âme

Nous pouvons nous demander pourquoi nous avons appelé « l’essence » le carburant de nos véhicules. Et quel carburant mettons-nous dans notre corps, notre véhicule ?

 

C’est passionnant de s’interroger sur ce mot essence ou é-sens. 

Notre essence révèle tous nos sens, c’est à travers et grâce à tous nos sens que nous sommes connectés à notre essence et donc à notre corps. 

 

Lorsque qu’un de nos sens est altéré, cela développe les autres. Il y a une forme de compensation naturelle qui opère pour nous adapter, mais aussi pour ressentir dans notre corps cette expérience qui nous est proposée de vivre sur terre !

Expérimenter la « Vivance » pour trouver l’essentiel

Nous sommes venus expérimenter la « Vivance » sur Terre. « Vivance » tu vas me dire quésaco ?

Je définirais cela comme une sensation profonde de se sentir relié à notre Terre au sens littéral, et plus général du terme.

 

Ressentir que nous sommes bien vivants et incarnés dans ce corps physique, qui nous a été offert à la naissance. Ce corps, qui nous permet de sentir à travers tous nos sens, un éventail très large et varié d’expériences sensorielles. 

 

Le fait de se sentir vivant, nous invite à rencontrer notre puissance intérieure ; ce qui revient à plonger dans notre « puit qui fait sens » pour se connecter nos sens et notre essence.

Le fait de plonger à l’intérieur de nous-même nous reconnecte à quelque chose de plus grand. Nous comprenons alors que tout est déjà là sur Terre et dans le ciel.

 

Cet essentiel fait sens grâce à tous nos sens présents dans chaque instant de notre vie.

Ces sens nous rappellent que nous sommes bien là en chair et en os dans ce corps.

Nos sens nous permettent de goûter et d’apprécier chaque bruit, chaque odeur, chaque mouvement, chaque goût, chaque regard… qui se présentent à nous comme de nouvelles expériences à chaque fois.

 

Le fait de toujours accueillir ces expériences comme nouvelles, à l’image d’un enfant qui découvre toutes ses premières fois avec émerveillement et surprise ; cela nous permet de goûter pleinement ce que j’appelle la « vivance».

 

Tout cela nous ramène à l’instant présent qui se suffit à lui-même. Cette « vivance » nous redonne la connexion à l’essentiel à notre essence du ciel.

 

La méditation pour se reconnecter à l « essence du ciel »

Si nous considérions que l’une des meilleures manières de nous ressourcer serait la méditation à travers des voyages dans le ciel en étant immobile. Cela te semble fou ?

Si se ressourcer revenait juste à imaginer quelque chose de plus grand, de plus vaste, où tout est uni.

Si c’était juste cela, faire un voyage astral par l’esprit pour se reconnecter à son essence et trouver cette paix intérieure. Cette paix que nous avons tant de mal à garder, tellement le monde qui nous entoure s’agite dans tous les sens et nous sur-stimule.

 

Tu vas peut-être penser, mais « Quelle drôle d’idée ! ». N’oublie pas, je suis juste là pour semer des idées, des pensées, des réflexions ; tu restes le maître de ta vie. Ne garde en toi que ce qui fait sens pour toi.

 

Tout de même, as-tu déjà essayé de pratiquer la méditation ? De faire des voyages astraux ? De sortir de ton corps par la visualisation pour te relier à quelque chose de plus grand ?

 

Se connecter à la dimension de l’âme, à la dimension de notre être T pour prendre conscience que nous sommes tous reliés les uns aux autres.

Nous appartenons tous à un grand TOUT que nous pourrions appeler l’Univers par exemple; mais ne te formalise pas sur ce terme, chacun a son petit nom, ce n’est pas là le fond du sujet.

 

Disons que dans ce grand TOUT se trouve notre essence-ciel, cet essentiel qui nous permet de comprendre que nous ne sommes que de passage.

Nous sommes des êtres spirituels venus vivre une expérience corporelle sur Terre. 

 

Le mental qui est séduit par le superficiel délaisse cet essentiel

Pour arriver à goûter à cette magie du moment présent, nous devons faire taire ce mental qui cherche en permanence à nous éloigner de cet essentiel.

 

Nous pouvons nous demander si ce mental n’a pas été créé pour nous faire perdre de vue cet essentiel.

Comme s’il lui avait été demandé, avant notre venue sur Terre :

« Bon alors toi le mental, tu auras une tâche très importante. Celle de faire oublier aux humains d’où ils viennent, les parasiter, les faire douter et un peu les faire tourner en « bourrique » . Attention pas trop quand même, tu devras trouver un juste équilibre entre leur désir de vivre et celui d’obéir aussi. »

Bien sûr, j’extrapole un peu, mais c’est tellement plus parlant quand nous jouons avec les extrêmes.

 

Ce mental nous fait croire parfois que ce dont nous avons besoin se trouve dans le superficiel, cette superficie du ciel. Notre égo nous fait imaginer que c’est à la surface que nous trouvons les plus belles choses à faire, à vivre, à connaître, à voir, à avoir.

Ce fameux AVOIR qui nous enferme dans une certaine illusion que posséder nous rend heureux et connectés à l’essentiel.

 

Notre égo craint de tomber dans le néant et dans l’oubli, alors pour se faire, il nous pousse à user d’artifices ; et parfois devenir « artifi-ciel ».

Notre mental inférieur est doué, il sait user de milliers de stratagèmes pour nous empêcher de plonger à l’intérieur de nous-même, pour nous empêcher de goûter à cette vacuité. 

Cette profondeur du ciel ou de l’au-delà qui nous apaise, nous rend plus humbles et alignés à qui nous sommes véritablement.

 

Expérimenter l’ « essence du ciel » nous ramène à une certaine neutralité, où il n’y a ni bien, ni mal.

Notre tendance, à polariser en bien ou mal, se nourrit de nos blessures émotionnelles de l’enfance.

Ces blessures ne sont en fait, liées qu’à une seule et même blessure : notre blessure originelle.

Cette blessure provient de notre séparation avec la Source.

A notre naissance, cette blessure est comblée par ce lien très fort qui nous unit à notre mère, représenté physiquement par le cordon ombilical. Ce lien perdure énergétiquement après pendant des années.

 

Nous comprenons au cours de notre vie que cette blessure est réactivée par nos parents, qui ont eux-mêmes la même blessure.

L’enfant dans son plus jeune âge va être dans ce désir « essence ciel » de retrouver cet amour inconditionnel et universel qu’il a connu là-haut dans l’au-delà.

Les feux d’artifices un leurre pour lever les yeux au ciel?

Tu vas me dire les feux d’artifices ne sont pas très fréquents. Oui c’est vrai, je te l’accorde mais ils attirent notre attention sur le ciel.

Peut-être existent-ils pour nous faire lever notre regard, observer ce ciel et nous reconnecter à notre « essence du ciel » ? Encore une fois, je ne fais que te partager mes réflexions personnelles.

 

Lancer des feux d’artifices dans le ciel pour pousser l’humain à s’arrêter et observer ce ciel.

Mettre des couleurs et du bruit pour attirer tous nos sens à regarder vers le haut.

Pourtant ce ciel nous affiche des couleurs étonnantes et différentes chaque jour de manière naturelle et non polluante. Ce ciel nous offre quotidiennement un véritable spectacle que nous ne prenons pas toujours le temps d’observer.

La météo un sujet « essence ciel » qui nourrit les préoccupations essentielles des êtres humains

 

« Quel temps fera-t-il demain ? Tu as regardé la météo ? Demain ils prévoient quoi?… »

Ce sujet de la météo est au cœur de milliers de discussions et suscite des questionnements permanents.

Je me suis toujours demandée pourquoi la météo était une des préoccupations majeures des êtres humains.

Après tout, demain sera demain à quoi bon savoir le temps de demain alors que nous sommes aujourd’hui. Le ciel qui nous intéresse c’est celui d’aujourd’hui.

 

Je pense qu’il y a deux notions dans cette fascination pour la météo.

Tout d’abord celle de vouloir connaître le futur pour être « rassuré » et avoir une sensation de « maîtrise » tout en étant préparé.

Mais aussi celle de s’intéresser à ce ciel qui nous fascine et nous ramène à l’essentiel.

Encore une fois je ne fais que te partager mes ressentis.

 

Ce ciel nous parle… il pleure, il gronde, il inonde, il illumine, il brille, il est mitigé parfois. Il nous montre toutes ses humeurs.

Il nous offre même parfois un arc en ciel. Ce fameux arc entre ciel et terre qui nous émerveille et rallume en nous toute cette magie où nous sentons à l’intérieur de nous, notre âme qui agit dans le ciel. 

Lorsque nous regardons un arc en ciel, nous ressentons fortement cette connexion au ciel.

Cet arc nous montre ce pont, ce passage entre nous et le ciel, cette délicate essence du ciel. 

Le ciel nous fascine et fait rêver les enfants…

 

C’est fou, tous ces mots qui contiennent le mot ciel : essentiel, arc en ciel, superficiel, logiciel, gratte-ciel, offi-ciel, artifi-ciel… Nous pourrions nous demander si ces mots n’ont pas été inventés pour nous rappeler d’où nous venons ?

 

L’infiniment grand fascinent les scientifiques qui cherchent en permanence à aller au-delà de ce que nous savons déjà pour explorer ce ciel de plus en plus loin.

Lorsque vous demandez aux enfants leurs rêves, un des premiers est celui de pouvoir voyager dans l’espace à l’image de Thomas Pesquet.

Les enfants ont conscience de cet infiniment grand dans le ciel. D’ailleurs, naturellement, un enfant lève la tête pour regarder le ciel. Il arrive même à y voir des détails que nous ne percevons plus parfois.

 

Pourquoi en grandissant l’humain baisse les yeux ? Pourquoi l’humain finit par focaliser son regard sur des écrans plutôt que le ciel ?

Au lieu d’être connecté à l’infiniment grand, l’humain finit par se connecter à l’infiniment petit; à ses possessions matérielles, son téléphone, son ordinateur, sa maison, son carré de jardin, son travail, ses amis … cette appartenance ou cette illusion de possession le rassure.

Le rassure de quoi ? Vis à vis de quoi ? Quelles peurs cherche-t-il à rassurer ? La peur de disparaître ? La peur de ne pas exister ? La peur de mourir?

La peur de monter au ciel perdre l’essentiel…

La peur de monter au ciel comme nous racontons aux enfants quand un proche nous quitte.

Quand nous racontons cela, avons-nous pleinement conscience de nos propos? Quel sens mettons-nous derrière ce ciel ? 

 

Lorsque que nous perdons un proche, nous arrêtons notre mouvement. Nous prenons le temps de regarder ce ciel.

Nous racontons à nos enfants que nos proches sont partis au ciel; mais il ne suffit pas de le dire, nous devons le penser vraiment, l’imaginer, le ressentir au fond de nous.  

 

Le ciel est notre essence oui, notre essentiel vient du ciel. Pour moi ce n’est pas une croyance mais bien une conviction. J’ai foi en l’univers et je crois en l’au-delà. Je ne cherche pas à te convaincre en t’écrivant cela. Mon intention est seulement de susciter chez toi des interrogations, peut-être que j’ai surtout envie de réveiller cette petite voix au fond de toi qui te guide depuis les premiers jours de ta vie sur Terre.

Mon essentiel et celui des autres

Dans mon approche, j’aurais tendance à te dire que nous avons tous la même « essence du ciel » donc le même essentiel. Mais nos âmes n’ont pas toutes choisies les mêmes expériences à traverser.

La vie n’est que mouvement et changement. L’être humain est poussé à s’adapter en permanence.

 

Il y a quelques années, je t’aurais dit que mon essentiel était que mes proches soient heureux et en bonne santé. Aujourd’hui avec le recul, je me dis que c’est un essentiel que je souhaite bien sûr mais qui me paraît « égoïste » et « limité » à mon être pour apaiser mon mental.

 

Aujourd’hui, je prends conscience que mon essentiel est d’arriver à être connectée à mon essence du ciel, trouver cet équilibre entre mon UN et ce TOUT. Mon essentiel serait de me sentir en lien avec moi-même tout en contribuant à ma manière à nourrir ce grand TOUT d’Amour.

 

C’est une vision très idéaliste à laquelle je crois fortement ! J’ai FOI.

 

Je te remercie d’avoir pris le temps de me lire ou de m’écouter.

Je serai ravie que tu me partages tes réflexions sur ton essentiel.

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère où nous sommes poussés à prendre conscience de notre essentiel pour créer un monde plus responsable et bienveillant envers nous-même, envers les autres et envers notre planète Terre.

 

Dans l’idée de travailler cette « essence du ciel » je te propose un stage dans les Pyrénées entre Ciel et Terre en co-création avec un naturopathe, si tu souhaites en savoir un peu plus, je te propose d’aller voir le programme.